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Baromètre industriel - Plafonnement des activités industrielles pour le troisième trimestre 2019
Posté le 10.07.2019
Actualité CEP
La phase de déploiement continu que connaît l’industrie régionale depuis deux ans atteindrait son apogée durant le troisième trimestre 2019 selon le baromètre industriel de la Chambre d’économie publique du Jura bernois (CEP). Cet outil d’appréciation des dynamiques du secteur secondaire indique que les entreprises s’attendent à un tassement de leurs entrées de commandes dans les prochains mois conduisant à une stabilisation du fonctionnement de l’industrie à un niveau qui demeure notablement élevé. Certains acteurs, rares cependant, révèlent des baisses significatives tant en termes de volume d’affaires ou de résultats financiers. « Composé d’entreprises complémentaires et interdépendantes, le tissu industriel du Jura bernois s’apparente à un système de production cohérent dont les microtechniques sont le dénominateur commun ; l’aplomb montré par les entreprises dans le moyen terme s’impose comme un indicateur de premier plan face aux anticipations à court terme » nuance Patrick Linder, directeur de la CEP.
Une stabilisation de la phase de déploiement continue des activités industrielles inaugurée en 2017 s’annonce selon les données extraites lors du dernier sondage opéré par le baromètre industriel de la Chambre d’économie publique du Jura bernois (CEP). Cet instrument de compréhension des grandes tendances de l’industrie plonge au cœur des entreprises et interroge de manière régulière les anticipations en matière de volume d’affaires, de résultats opérationnels, de capacités d’investissement et de développement des entreprises à moyen terme. Dessinant de grandes orientations et permettant l’établissement d’une compréhension plus précise des enjeux du secteur secondaire régional dans sa dimension systémique, le baromètre industriel de la CEP cherche à mettre en exergue les tendances des prochains mois.
Les attentes en matière d’entrées de commande particulièrement indiquent un ralentissement de la dynamique positive initiée en 2017 s’étant propagée de manière progressive au tissu industriel régional. Pour la première fois depuis deux ans, les anticipations des entreprises montrent dans le meilleur des cas une stabilisation du volume d’affaires, pour les petites comme pour les plus grandes entreprises. Certains cas isolés font état de prévisions d’entrées de commandes à la baisse, les réductions s’avérant toutefois mesurées. Ce plafonnement des activités industrielles suggère que l’apogée de cette phase vertueuse est atteinte, en dépit du maintien global à un haut niveau de fonctionnement.
Les indicateurs de moyen terme auscultant la perception du développement de l’entreprise, confortent l’hypothèse d’un palier atteint par l’industrie. La stabilisation est clairement perceptible dans les perspectives de développement affichées par les acteurs industriels avec, dans certains cas, des visions de contraction des activités dans l’année s’annonçant. La forte homogénéité dans l’aplomb montré par les entreprises témoigne pourtant du haut niveau de fonctionnement actuel de l’industrie régionale.
Les résultats opérationnels s’avèrent cependant tributaires de cette configuration et ne montrent aucune progression notable. « Ce paramètre doit attirer l’attention en raison du caractère cyclique de la conjoncture industrielle. Mises en regard des phases plus délicates, les séquences positives s’avèrent ainsi capitales et susceptibles de déterminer la destinée des entreprises. La capacité à dégager du profit, à renflouer les trésoreries, à investir de manière compacte dans les périodes fastes est essentielle. Or, la relative faiblesse des marges, déterminée par de nombreux facteurs externe, met en question la profitabilité à long terme des entreprises et définit une nouvelle équation dont la résolution ne peut passer que par l’amélioration de la productivité et le recours à des technologies de pointes » commente Patrick Linder directeur de la CEP.
Durablement affectées depuis 2015, les capacités d’investissement, se sont graduellement résorbées dès 2017, bien que les petites entreprises ont longtemps peiné à recouvrer les moyens nécessaires à assurer leur compétitivité. Les anticipations dans ce registre pour le troisième trimestre montrent, elles aussi, une stabilisation de l’investissement pour les plus grandes entreprises alors que les plus petites voient leurs possibilités s’améliorer encore.
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